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Etudiants étrangers : les moyens de subsistance indexés pour 2022-2023

Le montant minimum des moyens de subsistance dont doit disposer un étranger non-UE qui désire faire des études en Belgique a été indexé. Il est fixé à 730 euros nets par mois pour l'année scolaire ou académique 2022-2023.

Chaque année, ce montant minimum est calculé en application de l'AR du 08 juin 1983 (M.B. 03.08.1983).

Comment l’étudiant peut-il justifier qu’il disposera de cette somme ?

Il apportera :

  • une attestation de bourse ou de prêt délivrée par une organisation internationale, une autorité nationale ou une personne morale belge ou étrangère, qui a des ressources suffisantes (si le montant de la bourse ou du prêt est inférieur à 730 euros net/mois, l'étudiant devra apporter la preuve de ressources complémentaires) ;
  • ou un engagement de prise en charge (annexe 32). Toute personne physique ou morale, belge ou étrangère, qui a des ressources suffisantes, peut s’engager à l'égard de l'État belge et du candidat étudiant  à prendre en charge les soins de santé, les frais de séjour, d'études et de rapatriement de l'étranger pour au moins une année académique. Cet engagement est formalisé dans un document conforme à l’annexe 32 à l’arrêté royal du 8 octobre 1981, que le garant doit compléter, dater et signer.

Mais il peut aussi le justifier par :

  • le versement d’une somme d’argent sur un compte bancaire de l’établissement d’enseignement supérieur où l'étudiant est inscrit ou admis à s'inscrire. Certaines universités acceptent que leurs étudiants versent sur un compte bancaire une somme censée couvrir la première année d’études. Cette somme est ensuite reversée, par tranches mensuelles, sur un compte ouvert par ces étudiants après leur arrivée en Belgique. Dans ce cas, l'étudiant dépose une attestation établie par l’établissement d’enseignement supérieur et portant sur le versement d’une somme d’argent et son reversement mensuel ;
  • les revenus générés par l’exercice d’une activité lucrative accessoire aux études. Un étudiant est autorisé à exercer une activité lucrative en dehors du temps normalement consacré aux études, à la condition que cette activité soit accessoire. L’activité principale d’un étudiant doit donc rester la poursuite de ses études. Dans ce cas, l'étudiant démontre que son activité est une activité accessoire exercée légalement durant son temps libre. Il produit un contrat de travail et un permis de travail, une carte professionnelle ou la preuve qu'il est dispensé de permis de travail ou de carte professionnelle.
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