Comment la crise du coronavirus a-t-elle été vécue dans vos services ? Dans quelle mesure a-t-elle affecté les missions essentielles qui sont les vôtres ? Retrouvez trois témoignages sur les services « état civil », « étrangers » et « population » à l’heure du COVID-19 dans cette édition.
Droit des étrangers : la crise sanitaire comme moteur du changement ? Face à une crise d’une ampleur inédite, à la fois pour les administrés, mais aussi pour les agents communaux, l’Office des étrangers a dévoilé un visage tout aussi inédit, allant même jusqu’à reprendre partiellement le rôle des communes, nous explique Gregory Hellinx, (Directeur département Démographie de la Commune d'Anderlecht).
Tiens, c’est quoi ton job ? Christian Duchateau (Cellule état civil à la Commune d'Ixelles) nous raconte la difficulté de faire fonctionner un service « état civil », alors que certaines démarches comme les déclarations de naissance, de reconnaissance et de mariage ne peuvent pas se faire de manière numérique.
Et si la Covid-19 était une opportunité ? s’interroge pour sa part Béatrice Depotter (Chef de Division - Service de la Population et de l'Etat civil à la Ville de Mons). Certes, les habitudes ont été chamboulées dans son service, il a fallu s’organiser pour distribuer des masques, s’assurer que les citoyens restaient en possession d’une carte d’identité valable, recourir à l’accueil sur rendez-vous… Mais cette crise a fait émerger et adopter des procédures de travail inédites : il s’agit désormais de transformer l’essai et de faire en sorte que ces changements se traduisent dans le long terme, estime-t-elle.