Les étudiants étrangers non-UE qui désirent faire des études en Belgique pendant l'année scolaire ou académique 2023-2024 devront disposer d’un montant mensuel d’au moins 789 euros.
Cet adaptation a fait l’objet d’un avis de l’Office des étrangers publié au Moniteur le 20 mars 2023.
Chaque année, ce montant minimum est calculé en application de l'AR du 8 juin 1983 fixant le montant minimum des moyens de subsistance dont doit disposer l'étranger qui souhaite étudier en Belgique.
Le montant est adapté annuellement en fonction de l'indice des prix à la consommation du mois de janvier qui précède l’année académique/scolaire.
Un étudiant peut démontrer qu'il disposera effectivement de cette somme en apportant, de préférence:
- une attestation de bourse ou de prêt délivrée par une organisation internationale, une autorité nationale ou une personne morale belge ou étrangère, qui a des ressources suffisantes (NB: Si le montant de la bourse ou du prêt est inférieur au montant minimum exigé (789 euros/mois), l'étudiant doit apporter la preuve de ressources complémentaires);
- un engagement de prise en charge (annexe 32).
Mais il peut aussi le justifier par :
- Le versement d’une somme d’argent sur un compte bancaire de l’établissement d’enseignement supérieur où l'étudiant est inscrit ou admis à s'inscrire. Certaines universités acceptent que leurs étudiants versent sur un compte bancaire une somme censée couvrir la première année d’études. Cette somme est ensuite reversée, par tranches mensuelles, sur un compte ouvert par ces étudiants après leur arrivée en Belgique. Dans ce cas, l'étudiant dépose une attestation établie par l’établissement d’enseignement supérieur et portant sur le versement d’une somme d’argent et son reversement mensuel.
- Les revenus générés par l’exercice d’une activité lucrative accessoire aux études.
Un étudiant est autorisé à exercer une activité lucrative en dehors du temps normalement consacré aux études, à la condition que cette activité soit accessoire. L’activité principale d’un étudiant doit donc rester la poursuite de ses études. Dans ce cas, l'étudiant démontre que son activité est une activité accessoire exercée légalement durant son temps libre. Il produit un contrat de travail et un permis de travail, une carte professionnelle ou la preuve qu'il est dispensé de permis de travail ou de carte professionnelle.